lundi 31 octobre 2005

Bénabar veut négocier...


Bénabar, Reprise des négociations
Opinion ★★
Bénabar revient cet automne avec son troisième album solo intitulé Reprise des négociations. En attendant sa distribution officielle au Québec, des mp3 se balladent sur Internet pour celles et ceux qui savent se débrouiiler un peu ;-)

Rien de nouveau sous le soleil certes, mais ce jeune artiste continue à nous toucher par sa poésie «de proximité» et ses airs musicaux attachants. Je ne peux m'empêcher de penser à la tendresse et l'humanité des chansons de Renaud quand j'écoute les albums de Bénabar.
Bonne écoute!

PS: Mourad, j'ai pensé à toi en écoutant le titre «La berceuse». Des bisous au p'tit.


- La berceuse -

par Bénabar

Voilà plus d’une heure que j’te tiens dans les bras
Voilà quelques jours que je suis tout à toi
Il est très tard et tu dors pas
Je t’ai fait une berceuse… la voilà

Demain, le jour sera là
Et les oiseaux chanteront leur joie
Tes paupières d'or s'ouvriront
Sur le soleil et sur sa chanson
Ferme les yeux, c'est merveilleux
Et dans tes rêves toutes les fées
Viendront te réveiller
Fais dodo, pourquoi tu dors pas ?

Demain il faut que je me lève tôt,
J’ai un rendez-vous hyper important
Si t’aime ton père, si tu l’aimes vraiment
Sois fatigué, et dors maintenant
J’ai sauté sur l’occase, t’avalais ton biberon
Pour un micro sommeil de 10 secondes environ
C’était confort, j’ai bien récupéré
Maintenant tu dors, t’arrête de nous faire ch%!r.

Demain, le jour sera là
Et les oiseaux chanteront leur joie
Tes paupières d'or s'ouvriront
Sur le soleil et sur sa chanson
Ferme les yeux, c'est merveilleux
Et dans tes rêves toutes les fées
Dors, dors, dors
Bordel, pourquoi tu dors pas ?
Dors, dors, dors
Laisse dormir ton papa

Ce que tu regardes en riant, que tu prends pour des parachutes
Ce sont mes paupières, mon enfant, c’est dur d’être un adulte
Allez on joue franc-jeu, on met cartes sur table
Si tu t’endors je t’achète un portable
Un troupeau de poneys, un bâton d’dynamite
J’ajoute un kangourou si tu t’endors tout de suite

Tes paupières sont lourdes…
Tu es en mon pouvoir…
Une sensation de chaleur engourdit ton corps…
Tu es bien tu n’entends plus que ma voix,
Je compte jusqu'à trois et tu vas t'endormir…

Pourquoi tu veux pas dormir? Pourquoi tu dors pas?
J’te donnerais bien un somnifère,
Mais yen a plus, demande à ta mère
T’es insomniaque ou quoi?
Puisque tu me laisses pas le choix
Voici le temps des menaces…
Si tu dors pas j’te place
Dors, dors, dors… Mais on dirait qu’ça marche.

Tu fermes les yeux, tu es si sage
C’est merveilleux tu dors comme un ange
Tu as de la chance
Moi aussi j’ai sommeil,
Mais c’est le matin, il faut qu’je m’habille
Je me suis énervé mon amour je regrette,
Pour me faire pardonner, j’vais t’jouer un peu de trompette

samedi 29 octobre 2005

Good Night, And Good Luck... (Retour vers le futur)


Good Night, And Good Luck
Opinion ★★
George Clooney continue à démontrer, si preuve il fallait, qu'il est beaucoup plus qu'un simple "playboy" pour rôles de séducteur. Good Night, And Good Luck est son second film en tant que réalisateur, après son excellent premier film, Confessions of A Dangerous Mind. Dans les deux cas Clooney a choisi des histoires vraies, politiques, et qui se sont déroulées il y a plus de trente ans.

Dans cette seconde réalisation, le film évoque la période noire du Maccarthisme aux É-U au début des années 1950 et la chasse aux sorcières contre toute personne ayant des sympathies de Gauche. Mais le film dépasse la simple critique des politiciens de cette période et conte le courage de l'équipe de reporters du magazine tv See It Now sur CBS à cette époque, en particulier la détermination de son présentateur vedette Edward Murrow à dénoncer la censure ambiante.

Je reste toujours impressionné par la répétition de l'Histoire aujourd'hui avec l'ambiance de paranoïa qui règne depuis 2001, et surtout l'esprit visionnaire de certaines personnalités, en l'occurrence Murrow qui à cette époque avait déjà mis en garde contre la dérive spectacle du journalisme à la TV, cinquante après, ses paroles sonnent comme des prophéties.

Good Night, And Good Luck: George Clooney, Robert Downey Jr., David Strathairn
A voir absolument, surtout par les pseudo-journalistes qui polluent notre monde aujourd'hui et qui salissent un métier noble.

DVD: Walk On Water... (Un faucon peut-il devenir colombe?)


Walk on Water (poster)

Opinion ★★
S'il y a un sujet de l'actualité qui me déprime le plus, c'est la situation au Proche-Orient, en particulier le conflit israélo-palestinien. Je déprime car quelques soient les initiatives de part et d'autre par les hommes de bonne volonté, il y a toujours des imbéciles, aussi bien coté israélien que palestinien, pour foutre la merde et obliger tout le monde à tourner en rond.

Tout ce «beau» monde prétend se battre pour ses lieux saints, alors que la sacralité de la Vie, consacrée dans les écrits des trois religions monothéistes, a l'air de passer en dernier. Le tout dans une ambiance de «loi du plus fort» qui ignore toutes les lois internationales.

Revenons à nos moutons, Walk On Water est un film israélien qui propose une vue moins politique du sujet et aborde l'histoire d'un angle individuel. Eyal (Lior Ashkenazi) est un assassin du Mossad, très efficace dans son travail. Il rentre à Tel-Aviv après une énième mission morbide à Istanbul, pour trouver son épouse qui s'est suicidée.

Afin de lui laisser le temps d'encaisser le choc, le supérieur d'Eyal lui confie une mission «légère» de surveillance d'une allemande, Pia Himmelman (Caroline Peters) vivant en Israël et son frère Axel (Knut Berger) venu la visiter de Berlin pour essayer de la ramener en Allemagne pour le 70e anniversaire de leur père. Ce sont les petits enfants d'un ancien nazi enfui en Amérique du Sud. Il s'agit de savoir si l'ancien criminel de guerre est toujours vivant, et s'il compte se rendre à la fête de son fils.

Eyal joue le guide touristique d'Axel, et au fur et à mesure de leur tour en Palestine, Axel trouble Eyal par son aisance et le sentiment de paix intérieure qu'il dégage durant leurs discussions. D'autres événements surviennent qui vont complètement chambouler la pensée d'Eyal qui ne sait plus quoi penser de lui-même et de son métier, cause du dégoût et du suicide de son épouse.

Certes, l'histoire est un peu naïve car on aimerait bien croire que la bonne volonté des uns puisse influencer le cours des choses, il n'en demeure pas moins que la narration est bien faite, en douceur, et le film ne pêche pas par une quelconque moralisation ou politiquement correct. J'ai bien aimé car ça m'a permis de découvrir un peu le cinéma israélien.

mardi 25 octobre 2005

Album "Easy-Jazz": Emilie-Claire Barlow (Like A Lover)


Emilie Claire Barlow - Like A Lover
Opinion ★★
Petite découverte musicale pour moi cette semaine, le dernier album d'une chanteuse torontoise, Emilie-Claire Barlow. L'opus s'appelle Like a Lover, assemblage réussi de chansons faciles à l'écoute, du swing, du jazz et une touche latino dans deux chansons. C'est le quatrième album de Barlow.

J'ai acheté l'album suite à son écoute sur Couleur Jazz fm. C'est la voix de la chanteuse qui m'a tenté. Il faut croire que le marketing par diffusion répétée est efficace!

Bonne écoute.

dimanche 23 octobre 2005

The Daily Show, la satire intelligente

The Daily Show
Petit coup de cœur pour une émission de satire politique américaine, The Daily Show sur Comedy Central. C'est la chaîne thématique d'humour sur le cable américain qui nous offre South Park.

Commencé il y a une dizaine d'années, The Daily Show est un téléjournal satirique quotidien qui passe en seconde partie de soirée du lundi au jeudi. Il est diffusé au Canada sur le réseau CTV. Le présentateur de l'émission, Jon Stewart, est un talentueux commentateur de l'actualité, tranchant, drôle et pertinent. Il est entouré d'une équipe très efficace d'auteurs des commentaires qu'il présente, mais également d'une panoplie de «correspondants» qui présentent des chroniques sur tel ou autre événement de l'actualité américaine et internationale. L'émission comprend également une section invité ou d'illustres personnalités de la vie publique viennent participer à l'émission.

Comme d'habitude, le manque de créativité de la TV française a fait reprendre avec moins de talent le concept dans le Vrai Journal de Karl Zéro. Je me rappelle bien sur Canal+ comment Karl Zéro commençait à se prendre au sérieux, contrairement au Daily Show qui a comme slogan: «Un présentateur, cinq correspodants, zéro crédibilité», ça démontre bien la différence d'esprit.

Vous n'êtes pas de ce coté-ci de l'atlantique? Ne vous inquiétez pas, les vidéos de l'émission sont disponibles sur le site de la chaîne ICI.

Bonne satire!

samedi 22 octobre 2005

Des chaussures, des soeurs, et ça fait un film

In Her Shoes
Opinion ★★
In Her Shoes raconte l'histoire de deux sœurs, Maggie (Cameron Diaz) et son aînée Rose (Toni Colette), qui grandissent sans leur mère, décédée quand elles étaient enfants.

Rose est plutôt du genre posée, avocate orientée vers sa carrière, tout le contraire de Maggie qui vit au jour le jour, et trouve constamment le moyen de se mettre dans des situations compliquées. Rose n'en peut plus de soutenir les folies de sa sœur, et suite à un malencontreux événement, la rupture s'opère entre les deux. Maggie découvre par après l'existence d'une grand-mère maternelle (Shirley MacLaine) toujours en vie. Cette dernière va essayer de recoller les morceaux entre les deux sœurs, ce qui s'avère une entreprise de taille.

Le film me rappelle You Can Count On Me, les deux œuvres racontent les aléas des relations familiales, de manière très humaine et réaliste. J'ai bien aimé, même si c'est un «film de gonzesses»! Autre information, le film a été adapté d'un best-seller, celui de Jennifer Weiner, et produit par Ridley Scott.

Deux flops, dont un surprenant...

Elizabethtown
Just Like Heaven
Opinion ★
J'ai attendu avec impatience la sortie du nouveau film de Cameron Crowe, Elizabethtown. A ma surprise, j'ai été terriblement déçu de la qualité de l'histoire écrite par celui qui nous a offert Almost Famous et Jerry Maguire.

Le principal reproche à ce film est son scénario faible. Supposé aborder la relation Père-Fils, l'histoire pêche par superficialité, les acteurs par du overacting et surtout une bande sonore trop présente. J'avais l'impression d'une longue vidéo musicale sur VH1. J'espère seulement que tout ceci n'est qu'une erreur de parcours de Crowe qui reste un des meilleurs conteurs d'histoires ciné de ces dernières années.

Le second flop, qui ne fût pas une surprise pour moi, est Just Like Heaven avec Reese Witherspoon et l'excellent Mark Ruffalo (You Can Count On Me). Adapté de la littérature bonbon de Marc Lévy, précisément son roman Et si c'était vrai, le film est une comédie quelconque avec un humour prévisible, par moments drôle, mais globalement moyen. À louer une soirée où on n'a rien d'autre à faire.

dimanche 16 octobre 2005

Ça Ira... Opéra du Bicentenaire

Roger Waters' Ça Ira
Opinion ★
Le prodige auteur-compositeur-interprète du mythique Pink Floyd, Roger Waters, vient de nous offrir un opéra classique de toute beauté: Ça Ira. C'est un projet qui a connu dix-sept ans de gestation et dont la sortie officielle s'est faite le 27 septembre 2005.

Etienne Roda-Gill
Le début du projet remonte à 1989, année de la célébration du bicentenaire de la Révolution Française de 1789. L'illustre auteur Étienne Roda-Gil, qui a écrit pour les plus grands de la chanson française, a proposé à son ami Roger Waters son libretto qui allait servir de base pour cet opéra.

Waters qui a toujours avoué son admiration pour les entreprises utopistes, en l'occurrence la Révolution Française, a vite donné son accord et proposé une maquette à Roda-Gil et son épouse Nadine, quelques semaines plus tard. Les deux ont approuvé les contours musicaux définis par Waters et le projet a pris naissance officiellement.

Le livret était illustré par les dessins de Nadine. Le décès de cette dernière en 1990 suite à une leucémie a naturellement été un coup dur pour Waters et Étienne ainsi que pour la suite du projet.

Mais le retard du projet s'explique surtout par l'immensité de la tâche pour un compositeur Rock qui s'essaie à la musique classique. De l'aveu même de Waters qui explique qu'il a dû apprendre à travailler autrement, car il devait expliquer sa vision à l'orchestre symphonique qui allait interpréter son oeuvre. Le résultat valait l'effort.

De plus, Sony Music a demandé à Waters de réaliser une version en anglais de l'opéra, marché mondial oblige, ce qui a été fait. Ainsi on retrouve en magasin There Is Hope qui compte l'opéra en anglais.

J'apprécie beaucoup la musique classique, mais l'opéra n'a jamais été ma tasse de thé, peut-être parce que je ne parle pas italien! C'est pourquoi j'ai trouvé l'oeuvre de Waters intéressante, car elle permet aux non-initiés comme moi de découvrir cette forme musicale.

La principale source d'information de cet article est le site britannique Brain Damage consacré à Pink Floyd.


lundi 10 octobre 2005

Clara et Antoine

Clara et Moi (poster)
Opinion ★
Pour citer les chroniqueurs cinéma professionnels, CLARA et MOI et l'un des meilleurs films français de l'année. Un instant! L'année n'est pas finie et pire, ce film est sorti en France il y a un an et demi.

Mais ça ne change rien, Arnaud Viard nous offre une première oeuvre exquise par son intimité et sa tendresse. Avec un montage et des plans qui sortent du clacissisme des films français des dernières décennies, le film arrive à nous transmettre la passion des deux amants, la légèreté de certains moments et la gravité d'autres. Le tournage en vidéo ne fait que renforcer l'ambiance intime du film.

C'est «simplement» une histoire d'amour entre deux inconnus. On n'est pas pris dans la technicalité de la construction du couple, mais on vit plutôt l'assemblage, par petits moments de tendresse, de conflit ou de malheur, la naissance d'un Amour.

Julie Gayet qui joue Clara n'est pas habituellement «ma tasse de thé», mais elle a rempli son contrat merveilleusement, et il en va de même pour Julien Boisselier, qui joue l'amoureux de Clara, Antoine.

Pour les romantiques dans l'âme, et les cinéphiles aussi, jetez-y un coup d'oeil si vous en avez l'occasion.

Le Carré jardinier...

The Constant Gardener
Opinion ★
Le second film de ce week-end est The Constant Gardener, une adaptation du roman de John Le Carré, la machine à succès de la littérature de suspense anglo-saxonne.

Je suis allé voir le film à cause de la distribution des acteurs et du metteur en scène. En effet, c'est l'excellent Ralph Fiennes (Schindler's List, The End of The Affair) qui joue le rôle principal d'un diplomate britannique au Kenya, Justin Quayle. Son épouse Tessa (Rachel Weisz) est travailleuse humanitaire qui oeuvre aux cotés des séropositifs en Afrique.

Dans une ambiance de corruption généralisée, des affaires secrètes se trament entre le gouvernement kenyan et des multinationales de la pharmaceutique. Tessa qui cherche à en savoir plus meurt dans un étrange accident sur une route éloignée du pays. Son époux ne croit pas la version officielle et cherche à savoir la vérité sur l'affaire et les gens impliqués.

L'intrigue est très bien construite, sans rajouter de faux suspense, mélangeant moments intimes et enquête policière. Ainsi, les commanditaires du meurtre sont identifiés et le défi pour Justin est de trouver les preuves pour les dénoncer publiquement. Le film aborde également le sujet épineux de la situation humanitaire en Afrique et les intérêts des ex-colonisateurs qui continuent à y jouer un rôle, le plus souvent négatif jusqu'à ce jour.

Aux cotés de Fiennes et Weisz, on retrouve d'autres talents tels que Pete Postlethwaite ou encore Danny Huston, le tout orchestré par Fernando Meireless, réalisateur de l'excellent City of God.

Je recommande vivement.

dimanche 9 octobre 2005

Le plein de ciné ce week-end, en premier Cronenberg

A History of Violence
Opinion ★
Avec ce long week-end de l'action de grâce au Canada, j'ai profité pour me faire mon petit ciné tout au long du week-end, surtout que le mauvais temps a été de la partie depuis vendredi passé sur tout le Québec. Dans le désordre, voici mon premier commentaire sur les 3 films que j'ai vu samedi et dimanche (voir articles suivants).

Je suis allé voir le dernier film de David Cronenberg, A History of Violence. L'histoire se passe dans une petite localité de l'Indiana où un simple père de famille, Tom Stall (Viggo Mortensen) qui gère son petit café-restaurant se fait braqué par deux malfrats très violents. Lorsqu'un des bandits s'apprête à tirer sur une des employées, Stall réagit et tente de neutraliser les deux voleurs. Durant l'accrochage il parvient à les tuer.

Stall devient héro de la petite ville, et les médias en parlent avec abondance. Ceci amène un maffieux, Carl Fogarty (Ed Harris), à rendre visite à Stall. Fogarty semble sûr de retrouver en Stall un de ses anciens ennemis dans le crime organisé. Malentendu? Stall cache-t-il quelque chose? A vous d'aller voir!

Ce qui m'a marqué dans ce film, c'est toujours le coté crû de la mise en scène de Cronenberg, notamment la violence, sans voyeurisme, mais dans un objectif de mieux rendre la réalité des situations. J'ai beaucoup apprécié le rythme et l'ambiance du film; j'espère que vous appréciérez également. En tout cas, je le recommande.

samedi 8 octobre 2005

Week-end mélancolique

Un peu de blues en cette fin de semaine, l'été parti c'est la fraîcheur du temps qui s'installe après un début d'octobre exceptionnel en chaleur à Montréal.

Sans rentrer dans les détails, mon blues cette semaine vient aussi du fait que j'ai eu à goûter aux joies des promesses corporatives non-tenues. Même si ça ne me surprend guère, je reste toujours fasciné par la capacité de certains dirigeants au 'bullshit' (baratiner) pour justifier des décisions managériales.

Bon, c'est un long week-end, il faut en profiter pour se changer les idées. Vivement les vacances en novembre prochain.

lundi 3 octobre 2005

Enfin de retour avec un «Ange»

Depeche Mode, Touring The Angel

Opinion  4 / 5
Le groupe culte de mon adolescence Depeche Mode revient cette année avec un nouvel album Playing The Angel. Je suis bien chanceux ce lundi, car après l'album de Fiona Apple, j'ai eu également l'occasion d'écouter le nouveau Depeche Mode avant la sortie officielle prévue le 18 octobre prochain.
Depeche Mode, Playing The Angel
L'album est très bon, du moins je pense qu'il sera très apprécié par les fans de la période 1980 comme moi. Beaucoup d'électronique et de rythmes purs Depeche Mode. Martin Gore nous régale encore une fois avec ses compositions. Les titres 1 à 4 sont très rythmés laissant la place dans le reste de l'album à une ambiance plus intimiste à partir de Precious, qui est le premier extrait de l'album (vidéo ci-dessous).

Le groupe sera en concert à Montréal au Centre Bell le 4 décembre 2005 dans le cadre de la tournée de l'album. La vente des billets est prévue pour le 15 octobre.


Une «Pomme extraordinaire»

Fiona Apple, Extraordinary Machine
Opinion  4 / 5
Le dernier opus de la talentueuse Fiona Apple sera en magasins dès demain. Le titre de ce nouvel album est Extraordinary Machine. Six années se sont écoulées depuis son album précédent.

J'ai pu récupérer l'album à travers les newsgroups (merci Pat!) et la jeune artiste n'a rien perdu de son talent d'auteure/compositeur. L'album est moins sombre que les deux premiers avec des rythmes un peu plus prenants. Les textes toujours aussi tranchants.

A noter que la version officielle, prévue le 3 octobre, risque d'être différente de celle que j'ai écouté. En effet, la version sur Internet est le résultat d'une fuite au printemps passé après un désaccord entre Sony Music et Fiona Apple. Cette dernière n'était pas satisfaite du travail de son producteur, Jon Brion, auteur de la B.O. du film Eternal Sunshine de Michel Gondry. J'espère seulement que la version finale sera aussi bonne que celle que j'ai écoutée.

Bonne écoute!

dimanche 2 octobre 2005

Une « Serenity » qui surprend

Serenity poster
Opinion ★
Une bonne surprise avec cette œuvre de science-fiction.

Serenity est en fait la résurrection de la série TV Firefly qui a eu un succès mitigée sur le réseau câblé Sci-Fi Channel il y a deux ans de cela.

L'histoire se déroule dans le futur, avec la colonisation de l'espace par les humains. S'en suit la création d'une fédération de planètes dans le nouveau système solaire.

Certains dirigeants sont convaincus que c'est l'occasion de créer une société parfaite, calme et civilisée, en contrôlant la manière de penser des gens. Mais comme toujours, des esprits contestataires s'y opposent, et c'est la guerre.

Tout cela aurait pu être d'un ennui effroyable, et c'est la raison de ma surprise. L'histoire est très bien filmée, les acteurs jouent très bien, servis il faut le dire par des dialogues qui mélangent humour et éloquence, sans jamais trop en faire.

Le film, qui reprend les acteurs de la série ne comprend pas de grandes stars. A mon humble avis, cela sert beaucoup l'histoire, surtout que les principaux acteurs Nathan Fillon (vu dans Saving Private Ryan) et Chiwetel Ejiofor (Dirty Pretty Things avec Audrey Tautou) remplissent parfaitement le contrat.

Film à voir!
Serenity cast
Serenity, © 2005 Universal Pictures , 119 min

Photos: Montréal la nuit

Montréal la nuit, 2005
J'ai pris quelques clichés de nuit du haut du Mont-Royal samedi soir. Quelques soucis de focus pour cause de brise qui faisait bouger un peu le trépied. Toujours et encore des excuses!

Les photos sont disponibles sur mes pages PBase. Vos commentaires sont les bienvenus.
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