samedi 31 mars 2007

Nouvelle étape >>> Toronto

Toronto Après près de neuf ans à Montréal, le temps du changement a sonné avec une nouvelle étape qui a commencé aujourd'hui à Toronto. J'ai pris mon auto ce matin avec quelques bagages pour un voyage de plus de cinq heures, en attendant le grand déménagement, probablement fin Avril.

Beaucoup de d'excitation pour cette nouvelle étape. Je mettrai des photos en ligne dès que j'aurais le temps d'en prendre.

mardi 27 mars 2007

Film: Reign Over Me ... mais pas sur moi

Reign Over MeOpinion ★★
Voilà donc Adam Sandler dans un autre rôle "sérieux" après celui qu'il a incarné dans Punch Drunk Love. Un instant! C'est le même rôle. Je sais, je suis méchant, mais j'ai l'impression que Sandler ne possède que deux registres dans son répertoire d'acteur: le comique et le "dérangé" insociable.

Le film tourne autour du personnage de Charlie Fineman (Sandler) ex-dentiste qui a perdu son épouse et ses trois filles dans un des avions détournés le 11 septembre 2001.

Après ce drame, Charlie pète les plombs, s'isole de son entourage et passe son temps à arpenter les rues de New York avec sa mobylette motorisée, les écouteurs sur les oreilles, une manière de se déconnecter du monde et enfouir sa douleur.

Son ancien camarade de chambre universitaire, Alan Johnson (Don Cheadle) le croise à un coin de rue et essaie de raviver le lien d'amitié entre les deux. Connaissant le drame personnel de Charlie, il essaie de le sortir de son isolement. Alan y trouve également son compte car le temps qu'il passe avec son ami lui permet de retrouver un peu de liberté de ses obligations familiales.

Reign Over Me
En tentant de gagner la confiance de Charlie, Alan en apprend autant sur ses états d'âme et sa situation que sur son ami.

Don Cheadle livre encore une fois une performance digne de son talent, mais cela ne suffit pas à faire décoller le film qui est trop long et trop plein de clichés. L'omniprésence de chansons comme fonds musical rappelle les films des années 1980, au point de se demander si c'est la promo du "best of" de The Who, dont le film emprunte le titre d'un de leurs nombreux succès. Ça aurait pu être mieux.

mercredi 21 mars 2007

Film: 300 (IMAX) ... Du fantastique "gore"

300Opinion ★★
(J'ai hésité entre 3 et 2)
Donc le film attendu par tant d'amateurs de la gonflette dans les salles de gym et accessoirement les gays (je taquine!) est sorti depuis deux semaines et occupe le première place des entrées dans toute l'Amérique du Nord.

Je suis allé voir 300 en IMAX la semaine passée et voici mes impressions.

Visuellement rien à redire, les plans sont d'un esthétisme sans reproche, aussi bien pour les paysages que pour les personnages qu'on croirait sortis d'une sculpture de l'antiquité grecque. La bande son mélange savamment le contemporain et le classique et l'interprétation des acteurs est bonne. Et pour ne rien gâcher, une scène d'amour avec la très belle Lena Headey superbement filmée!

300Mais encore? Bien justement, il n'y a pas plus que cela. J'ai trouvé le film trop long (1h56) pour "l'histoire" qu'il dépeint, avec des conflits aussi simples que manichéens et des scènes de batailles avec du sang "électronique" qui gicle de partout. L'exercice de style à la façon de Sin City (excellent!) a ses limites à mon avis dans un contexte "historique". A noter que le film est tiré du roman illustré de Frank Miller, auteur de Sin City. Le film a été tourné dans des studios à Montréal.

Donc, pour résumer le film, prenez les scènes de combat de Gladiator et étirez les sur presque deux heures!

mardi 6 mars 2007

FIlm: Zodiac ... Que c'était long

Zodiac posterOpinion ★★
Douze ans après nous avoir offert Seven, David Fincher nous propose à nouveau une histoire d'un tueur en série mystérieux qui s'est surnommé Zodiac.

Mais autant le tueur en série de Seven est le fruit d'une fiction, le Zodiac a réellement sévi entre 1968 et 1970 dans le nord de la Californie autour de San Francisco. Le Zodiac a même inspiré l'histoire du premier Dirty Harry (1971) relatant les méfaits d'un tueur mystérieux surnommé Scorpio.

Mais pourquoi tant d'engouement pour un tueur en série? C'est que le Zodiac a su utiliser les médias pour assouvir sa soif de "célébrité" et tenir en haleine la population de San Francisco. Il a envoyé une série de lettres au San Francisco Chronicle (SFC) dans lesquelles il donnait des détails morbides sur les meurtres qu'il a commis, et a même proféré des menaces sur les bus scolaires de la ville.

ZodiacC'est dans cette étrange atmosphère que Fincher nous plonge en suivant le parcours, sur deux décennies, des différents protagonistes de la poursuite du Zodiac: deux journalistes Robert Graysmith (Jake Gyllenhall) et Paul Avery (Robert Downey Jr.) ainsi que l'enquêteur en chef, Dave Toschi (Mark Ruffalo).

Différent de Seven, le film Zodiac expose plutôt la frustration et la pression par laquelle passent les enquêteurs dans ce genre d'affaires. D'autant plus que les indices étaient peu nombreux et que le tueur a rajouté la pression médiatique sur les policiers.


Fincher est fidèle à sa réputation d'esthète irréprochable à travers des transitions impeccable et un montage au millimètre, mais également fidèle à son style réaliste dans certains scènes de meurtre, parfois dures.

La distribution est excellente, avec encore une fois un Mark Ruffalo exceptionnel, un prodige qui n'a pas besoin d'en rajouter pour faire vivre les personnages qu'il incarne.

Il n'en demeure pas moins qu'à la sortie du film, on est un peu épuisé après 2h30 d'un film qui est inégal dans ses moments. Par contre, nous avons un tout petit aperçu de ce qu'ont vécu les policiers pendant plus de vingt ans, le Zodiac n'ayant jamais été arrêté. A voir pour les amateurs de polars.

Zodiac

dimanche 4 mars 2007

Film: Indigènes ... surtout pour la mémoire

IndigènesOpinion ★★
Le film vient de sortir ici et je vais me faire détester auprès de certains amis, mais je ne peux pas m'empêcher de dire ce que j'ai pensé «cinématographiquement» du dernier film de Rachid Bouchareb, même si l'exercice de mémoire est à saluer.

Indigènes (Days of Glory aux É-U) est réellement une pâle imitation des films sur la seconde guerre mondiale produits ces dix dernières années, particulièrement Saving Private Ryan et de la série d'HBO, Band of Brothers. L'imitation est si flagrante qu'il ne faut pas trop d'effort pour s'en rendre compte.

Illustration 1 – Pré-bataille en Italie
La pré-bataille, avec le sergent Martinez (Bernard Blancan) "vache" avec ses soldats qui rappelle étrangement le capitaine Sobel (David Schiwimmer) dand Band of Brothers durant l'entrainement aux É-U et en Angleterre avant le parachutage des troupes.

Illustration 2 – Bataille en Italie
Lors de la première scène de bataille en Italie, le caporal Abdelkader est tétanisé par la peur se cachant derrière un gros rocher, comme le personnage de Tom Hanks dans Saving Private Ryan dans les scènes du débarquement qui était tétanisé et caché derrière les «hérissons tchèques». Et comme dans le film de Spielberg, un soldat vient secouer le caporal et exiger de lui d'avancer, une explosion se produit, le caporal se retourne et découvre le corps déchiqueté du soldat.

Comme par hasard, il y a également la prise d'une grosse mitraillette allemande en hauteur qui doit se faire avant la fin de la bataille! Devinez où en retrouve cette situation!? La fin de la scène du débarquement dans Saving Private Ryan.

Illustration 3 – Parcours et transitions
Pour ceux qui ont vu la série Band of Brothers, l'illustration du parcours et les transitions entre les champs de batailles est vraiment la même, et la scène avec des avions au-dessus de Jamel Debbouze et Roschdy Zem est dans le générique même de Band of Brothers.

Illustration 4 – Village en Alsace
Celle-ci est encore plus flagrante, c'est la quasi copie de la dernière bataille dans Saving Private Ryan: garder une tête de pont vitale, le sous-nombre des soldats maghrébins comparé aux allemands, les embuscades à partir des fenêtres, le sniper (Zem) sur qui les allemands tirent une roquette, le pont comme l'ultime point de ralliement, et après la mort des près de tout le monde, les renforts qui arrivent de nulle part pour sauver la situation.

Illustration 5 – Au cimetière, 60 ans après
Celle-ci est la plus simple: le soldat Ryan revenant sur les tombes de ses camarades 60 ans après, à la fin du film.

Est-ce que le mot plagiat a un sens pour Rachid Bouchareb et Olivier Lorelle?

IndigènesPourquoi un 3 étoiles alors?
Tout simplement pour le sujet traité: le rôle des soldats mobilisés dans les anciennes colonies françaises d'Afrique. Dans un pays comme la France où la mémoire est plutôt sélective et où des politiciens élus au parlement osent voter une loi pour saluer «les aspects positifs de la colonisation», le film a eu à mon avis un rôle pédagogique important, vis-à-vis des français «de souche» qui seraient tentés d'oublier la lâcheté des français durant Vichy, mais aussi pour les français de 2e ou 3e génération qui ont appris qu'ils ont autant droit d'être en France grâce aux sacrifices de leurs parents et grands parents.

Mais surtout, le film a servi à quelque chose, corriger le honteuse situation des pensions de ces anciens combattants venus d'Afrique pour libérer la France. Combien de films peuvent se targuer d'avoir fait bouger un gouvernement, et cela est réellement à saluer. C'était mon humble avis!

samedi 3 mars 2007

35 cm de neige... (Photos)

Snow in Montreal

La seconde grosse tempête de neige de la saison est passée au-dessus de Montréal hier laissant derrière elle 35 cm d'accumulation de neige.




Cliquez ICI pour quelques photos prises la nuit sur ma rue à Montréal. Bonne fin de semaine!
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