Le 23 janvier 2006, nous sommes appelés au Canada à de nouvelles élections législatives fédérales après la chute, le 28 novembre passé, du gouvernement minoritaire des libéraux de Paul Martin.
Deux débats télévisés ont déjà eu lieu cette semaine, le premier en Français et le second en Anglais, les deux à Vancouver. La formule adoptée pour les débats est différente des autres élections. Les quatre chefs de partis ne peuvent pas s'adresser directement les uns aux autres, mais plutôt répondre à des citoyens qui ont soumis par courriels leurs questions au consortium de radiodiffuseurs qui s'occupe d'organiser le débat.
Mais que dire sur cette prochaine élection? Personnellement, je n'en peux plus des apparatchiks du Parti Libéral du Canada (PLC), un parti resté trop longtemps au pouvoir (12 ans), et qui se croit tout permis: arrogance dans les décisions et le ton, bilans négatif en santé et environnement, passage en force dans la loi sur le mariage homosexuel, ou encore la corruption et les détournements d'argent public au profit de ses dirigeants et leurs amis.
Le problème est que le leadership du parti Conservateur, personnifié par Stephen Harper fait encore peur aux électeurs du centre qui le jugent trop à droite. Il a du mal jusqu'à présent à apaiser les craintes d'une politique étrangère alignée sur celle des É-U ou des baisses d'impôts qui réduiraient les budgets sociaux. Il faut dire que les compagnes négatives du PLC contribuent beaucoup à renforcer ce sentiment. Un centriste bilingue comme Bernard Lord aurait probablement plus de facilité à convaincre l'électorat.
Serions-nous si naïfs et si peureux pour céder au chantage des Libéraux? Après tout, si les Conservateurs «déconnent» le verdict se fera dans quatre ans, aux prochaines élections, surtout que ces derniers ont promis de changer la loi électorale pour déterminer un mandat fixe de quatre ans au lieu du flou juridique actuel, qui peut étendre le mandat à cinq ans, selon le bon vouloir du premier ministre en poste.
Je n'aurais pas pensé dire cela un jour, mais je pense qu'un changement s'impose à Ottawa pour le bien de la démocratie dans le pays, et qu'il passe aujourd'hui par une alternance aux Conservateurs, par défaut certes, mais ça permettra peut-être de faire le ménage à Ottawa, et éventuellement au PLC pour laisser émerger une nouvelle génération à la direction de ce parti pour les futures élections.
Autre point de ma réflexion ce sont nos pseudo-journalistes québécois, qui peuvent s'accrocher sur la position des Conservateurs sur le mariage homosexuel et oublient le bilan désastreux des Libéraux en santé et en environnement, qui fait que les É-U nous devancent sur les objectifs du protocole de Kyoto! Il faut croire que les intérêts étroits de certains lobbies passent avant des questions plus essentielles comme la pauvreté, l'environnement ou la lutte contre la corruption.
Un autre malheur qui va contribuer au fiasco annoncé de notre prochain exercice démocratique, c'est d'avoir des démagogues comme le Bloc Québécois (Bloc), dont le chef Gilles Duceppe a reproché à Stephen Harper de rouvrir le débat en vote libre sur le mariage homosexuel, prétextant que la question a été réglée par un votre libre au parlement l'été passé, au mépris de l'opinion de la majorité des canadiens qui est contre! C'est «drôle» les contradictions de ce gars; je n'aurais qu'une seule chose à dire à M. Duceppe: pourquoi refaire un référendum sur l'indépendance du Québec? Il y en a eu déjà deux, donc des votes libres de tous les citoyen(ne)s du Québec, et qui se sont prononcé(e)s contre la séparation! La question est donc réglée selon votre logique! Non? Attention aux paradoxes cher Duceppe.
Selon les derniers sondages, le Bloc va probablement gagner la majorité des sièges au Québec, même s'il ne vise pas le pouvoir! Ce qui va nous maintenir dans une situation de gouvernement minoritaire, qui va vraisemblablement profiter au Libéraux, et donc retour à la case départ d'il y a un an et demi.
«Merci» à Gilles Duceppe et sa démagogie. L'indépendance du Québec, s'il y en aura une, ne peut se faire que par référendum dans la province et non en bloquant le parlement à Ottawa. De grâce, cessez votre démagogie qui ne sert personne et aucune cause. J'espère que mes concitoyens au Québec y réfléchiront à deux fois avant de voter Bloc ou Libéral le 23 janvier prochain, il en va de notre Démocratie.
A bon entendeur...
Deux débats télévisés ont déjà eu lieu cette semaine, le premier en Français et le second en Anglais, les deux à Vancouver. La formule adoptée pour les débats est différente des autres élections. Les quatre chefs de partis ne peuvent pas s'adresser directement les uns aux autres, mais plutôt répondre à des citoyens qui ont soumis par courriels leurs questions au consortium de radiodiffuseurs qui s'occupe d'organiser le débat.
Mais que dire sur cette prochaine élection? Personnellement, je n'en peux plus des apparatchiks du Parti Libéral du Canada (PLC), un parti resté trop longtemps au pouvoir (12 ans), et qui se croit tout permis: arrogance dans les décisions et le ton, bilans négatif en santé et environnement, passage en force dans la loi sur le mariage homosexuel, ou encore la corruption et les détournements d'argent public au profit de ses dirigeants et leurs amis.
Le problème est que le leadership du parti Conservateur, personnifié par Stephen Harper fait encore peur aux électeurs du centre qui le jugent trop à droite. Il a du mal jusqu'à présent à apaiser les craintes d'une politique étrangère alignée sur celle des É-U ou des baisses d'impôts qui réduiraient les budgets sociaux. Il faut dire que les compagnes négatives du PLC contribuent beaucoup à renforcer ce sentiment. Un centriste bilingue comme Bernard Lord aurait probablement plus de facilité à convaincre l'électorat.
Serions-nous si naïfs et si peureux pour céder au chantage des Libéraux? Après tout, si les Conservateurs «déconnent» le verdict se fera dans quatre ans, aux prochaines élections, surtout que ces derniers ont promis de changer la loi électorale pour déterminer un mandat fixe de quatre ans au lieu du flou juridique actuel, qui peut étendre le mandat à cinq ans, selon le bon vouloir du premier ministre en poste.
Je n'aurais pas pensé dire cela un jour, mais je pense qu'un changement s'impose à Ottawa pour le bien de la démocratie dans le pays, et qu'il passe aujourd'hui par une alternance aux Conservateurs, par défaut certes, mais ça permettra peut-être de faire le ménage à Ottawa, et éventuellement au PLC pour laisser émerger une nouvelle génération à la direction de ce parti pour les futures élections.
Autre point de ma réflexion ce sont nos pseudo-journalistes québécois, qui peuvent s'accrocher sur la position des Conservateurs sur le mariage homosexuel et oublient le bilan désastreux des Libéraux en santé et en environnement, qui fait que les É-U nous devancent sur les objectifs du protocole de Kyoto! Il faut croire que les intérêts étroits de certains lobbies passent avant des questions plus essentielles comme la pauvreté, l'environnement ou la lutte contre la corruption.
Un autre malheur qui va contribuer au fiasco annoncé de notre prochain exercice démocratique, c'est d'avoir des démagogues comme le Bloc Québécois (Bloc), dont le chef Gilles Duceppe a reproché à Stephen Harper de rouvrir le débat en vote libre sur le mariage homosexuel, prétextant que la question a été réglée par un votre libre au parlement l'été passé, au mépris de l'opinion de la majorité des canadiens qui est contre! C'est «drôle» les contradictions de ce gars; je n'aurais qu'une seule chose à dire à M. Duceppe: pourquoi refaire un référendum sur l'indépendance du Québec? Il y en a eu déjà deux, donc des votes libres de tous les citoyen(ne)s du Québec, et qui se sont prononcé(e)s contre la séparation! La question est donc réglée selon votre logique! Non? Attention aux paradoxes cher Duceppe.
Selon les derniers sondages, le Bloc va probablement gagner la majorité des sièges au Québec, même s'il ne vise pas le pouvoir! Ce qui va nous maintenir dans une situation de gouvernement minoritaire, qui va vraisemblablement profiter au Libéraux, et donc retour à la case départ d'il y a un an et demi.
«Merci» à Gilles Duceppe et sa démagogie. L'indépendance du Québec, s'il y en aura une, ne peut se faire que par référendum dans la province et non en bloquant le parlement à Ottawa. De grâce, cessez votre démagogie qui ne sert personne et aucune cause. J'espère que mes concitoyens au Québec y réfléchiront à deux fois avant de voter Bloc ou Libéral le 23 janvier prochain, il en va de notre Démocratie.
A bon entendeur...