Opinion ★★★☆☆
Il ne suffit pas de côtoyer les plus grands metteurs en scène pour en devenir un. C'est ma conclusion à la sortie de The Good Shepherd. En effet, Robert De Niro reprend le chapeau de réalisateur pour la seconde fois en treize ans après le très bon A Bronx Tale en 1993.
Mais autant il avait réussi son premier, une histoire de quartier limitée dans le temps et l'espace, on sent que le réalisateur est un peu dépassé par l'ampleur de l'intrigue et par l'Histoire avec un grand «H» dans son second.
Le film retrace la gestation puis la création de la CIA durant la seconde guerre mondiale à travers le parcours d'Edward Wilson (Matt Damon) basé sur la vie d'un des fondateurs de la CIA, James Angleton.
Malgré la panoplie de grands acteurs (William Hurt, John Turturro, Alec Baldwin, Billy Crudup et Michael Gambon) le film manque terriblement de rythme et s'enferme dans les détails plutôt que de montrer la vue d'ensemble et la trame géopolitique qui a régi cette agence durant la guerre froide.
Matt Damon qui était un très bon choix pour incarner Wilson jeune étudiant dans les années 1930, ne pouvait nous convaincre quand il s'agissait de l'incarner plus vieux dans les années 1960 avec son visage d'éternel jeune.
Dommage, cela aurait pu devenir un classique si ça avait été entre les mains d'un Scorsese ou un Coppolla qui produit le film. Au fond, The Good Shepherd avait lui-même besoin d'un «berger».
Voici la bande annonce en anglais (Cliquez sur > pour visionner).
Il ne suffit pas de côtoyer les plus grands metteurs en scène pour en devenir un. C'est ma conclusion à la sortie de The Good Shepherd. En effet, Robert De Niro reprend le chapeau de réalisateur pour la seconde fois en treize ans après le très bon A Bronx Tale en 1993.
Mais autant il avait réussi son premier, une histoire de quartier limitée dans le temps et l'espace, on sent que le réalisateur est un peu dépassé par l'ampleur de l'intrigue et par l'Histoire avec un grand «H» dans son second.
Le film retrace la gestation puis la création de la CIA durant la seconde guerre mondiale à travers le parcours d'Edward Wilson (Matt Damon) basé sur la vie d'un des fondateurs de la CIA, James Angleton.
Malgré la panoplie de grands acteurs (William Hurt, John Turturro, Alec Baldwin, Billy Crudup et Michael Gambon) le film manque terriblement de rythme et s'enferme dans les détails plutôt que de montrer la vue d'ensemble et la trame géopolitique qui a régi cette agence durant la guerre froide.
Matt Damon qui était un très bon choix pour incarner Wilson jeune étudiant dans les années 1930, ne pouvait nous convaincre quand il s'agissait de l'incarner plus vieux dans les années 1960 avec son visage d'éternel jeune.
Dommage, cela aurait pu devenir un classique si ça avait été entre les mains d'un Scorsese ou un Coppolla qui produit le film. Au fond, The Good Shepherd avait lui-même besoin d'un «berger».
Voici la bande annonce en anglais (Cliquez sur > pour visionner).